Le vendredi 9 décembre 2022, le président chinois Xi Jinping a convié le premier ministre algérien Aïmene Benabderrahmane à un tête-à-tête. Et ce, dans le cadre du renforcement et de la diversification des liens bilatéraux algéro-chinois. Envie d’en savoir plus ? Lisez cette édition du samedi 10 décembre 2022.
L’Algérie et la Chine amplifient visiblement les actions pour la consolidation de leur amitié. Engagés à raffermir les relations traditionnelles entre la Chine et le territoire algérien, le président Xi Jinping et le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, ont longuement eu un entretien tête-à-tête en marge des travaux du Sommet sino-arabe pour la coopération et le développement. Selon ce que rapporte le site Arabic China, Xi Jinping s’est félicité de la contribution apportée par la coopération entre l’Algérie et la Chine aux projets de développement durable communs. Ce dernier a déclaré que ses fonctions et le gouvernement algérien se mettent main dans la main pour intensifier l’entente entre les deux parties. Ils hypothèquent, met-il en outre en exergue, réaliser de nouveaux progrès dans leur partenariat stratégique. Celui signé au cours de l’année 2014.
Au cours du même entretien, Xi Jinping a remercié l’Algérie pour « son soutien sans équivoque ». « Celui qu’elle a apporté à la partie chinoise quant aux questions touchant à ses intérêts vitaux », a-t-il indiqué. Il n’ pas manqué d’annoncer une coopération sino-algérienne empreinte de confiance. Il a également assuré que le partenariat avec ses homologues algériens est et restera un des piliers centraux de la politique chinoise. À cet effet, il a réitéré l’engagement de la Chine en faveur du sol algérien. « Nous soutenons fermement l’Algérie dans ses efforts pour défendre sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale et poursuivre une voie de développement adaptée aux conditions nationales », a confié Xi Jinping.
Selon le président chinois, la relation entre les deux pays repose sur les échanges constants dans les domaines des infrastructures. Outre « ceux de l’énergie, des mines et du spatial », fait-il savoir. Il affirme donc que : « Nous continuons d’encourager nos entreprises à participer à l’élaboration de grands projets en Algérie ».