Lors de son procès au tribunal de Sidi M’hamed, 10 ans de prison ont été requis contre Chérif Mellal, ancien président de la JSK, accusé de blanchiment d’argent et de transferts illégaux.
10 ans de prison requis contre Chérif Mellal
Chérif Mellal, ex-président de la JS Kabylie (JSK), a comparu devant le pôle financier et économique du tribunal de Sidi M’hamed, où le procureur a requis une peine de 10 ans de prison à son encontre ainsi qu’à l’encontre de deux autres prévenus en fuite. En détention provisoire depuis 21 mois, Mellal est accusé de « violation de la loi relative au contrôle de change et aux mouvements de capitaux de et vers l’Algérie », ainsi que de « blanchiment d’argent ». Ces accusations concernent des transferts présumés de 175 000 dollars et 300 000 euros, impliquant également ses sociétés, dont la Sarl Torento, ainsi que Luxcarleasing en Allemagne et LMT Auto au Luxembourg.
Défense de Mellal : prescription et irrégularités
La défense de Chérif Mellal a tenté de réfuter ces accusations en invoquant des vices de forme, arguant que « tous les faits tombent sous le coup de la prescription ». Son avocate, Me Fetta Sadate, a expliqué que les événements incriminés, tels que l’achat d’une maison en 2012 et des transactions effectuées entre 1997 et 2017, sont antérieurs à la date de mise en œuvre de l’action publique, en janvier 2023.
Il nie toutes les accusations
Au cours de son interrogatoire, Mellal a nié toutes les accusations, affirmant que ses sociétés opéraient dans la légalité. Il a également démenti avoir reçu des sommes d’argent liées à l’arrestation de deux Algériens au Luxembourg. En fin d’audience, le procureur a requis, en plus de la peine de prison, une amende de 8 millions de dinars pour Mellal et de 32 millions de dinars pour ses sociétés, avec la confiscation de leurs biens.