Entre la France et l’Algérie, rien ne va plus. Le président français Emmanuel Macron a tenté, dans un discours le 27 février, de calmer le jeu. Voici ce que pense la cheffe de la diplomatie, à propos de cette crise.
Les conséquences de cette crise concernent notamment le volet du rapatriement des Algériens qui font l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). En effet, suite au rappel de l’ambassadeur algérien en France pour consultation, des médias ont affirmé que l’Algérie aurait décidé de suspendre la délivrance des laissez-passer consulaires en France. Cette information n’a pas été commentée par les officiels Français ni Algériens lors de sa sortie. En l’absence d’informations officielles, des informations souvent contradictoires sont publiées régulièrement. La suspension des laissez-passer consulaires en France est donc entourée de confusion.
La cheffe de la diplomatie française a affirmé qu’« avec l’Algérie au-delà des moments qui peuvent être des moments d’incompréhension (…) nous devons tous travailler chacun de sa place pour que cette relation serve les deux côtés de la méditerranée ». Cependant, sur la question de la suppression de la délivrance des laissez-passer consulaires, la ministre a éludé cette question laissant donc la confusion régner sur ce sujet.