L’affaire chantage au roi du Maroc, vient de connaitre une issus. En effet, les deux journalistes, à savoir Éric Laurent et Catherine Graciet soupçonnés d’avoir demandé au Maroc d’importantes sommes d’argent en échange de la non-publication du tome II de leur livre sur Mohammed VI, intitulé « Le roi prédateur ». viennent d’être condamné à un an de prison avec sursis.
ET oui Éric Laurent et Catherine Graciet sont désormais fixé sur leurs sort. Il ont été condamnés le 14 mars, à Paris, à un an de prison avec sursis et 10’000 euros d’amende. Comme évoqué plus haut les deux journalistes français ont été reconnus coupables dans l’affaire Chantage au roi du Maroc Notons ces journalistes en question auteurs en 2012 d’un ouvrage sur Mohammed VI, « Le roi prédateur », avaient signé un contrat avec Le Seuil pour un second tome sur le même sujet. Cependant durant l’été 2015, Éric Laurent, ancien reporter de Radio France et du Figaro Magazine ainsi qu’au auteur de nombreux ouvrages, avait contacté le secrétariat particulier du roi et une rencontre avait été organisée le 11 août dans un palace parisien avec l’avocat Hicham Naciri, émissaire du royaume. Durant ce rendez-vous le Maroc avait porté plainte à Paris. Deux autres rencontres s’étaient ensuite tenues sous surveillance policière les 21 et 27 août.
Les trois rencontres avaient été enregistrées en cachette par l’émissaire du roi. Aussi Catherine Graciet, auteure de livres sur le Maghreb et la Libye, n’était présente qu’au troisième rendez-vous, au cours duquel les deux journalistes avaient signé un accord financier à hauteur de 2 millions d’euros pour abandonner le livre. Par ailleurs ils avaient été interpellés avec deux enveloppes contenant chacune 40 000 euros en liquide. Le 17 janvier passé, le tribunal avait suivi les réquisitions du parquet, qui avait demandé lors du procès un an avec sursis et 15 000 euros d’amende. Ainsi donc les journalistes ont été condamnés à payer un euro de dommages-intérêts au royaume du Maroc et 5 000 euros chacun au titre des frais d’avocats. Considéré comme illégal par la défense, l’enregistrement des entretiens par l’émissaire a été au cœur d’une bataille procédurale et la Cour de cassation automatiquement rejeté les recours des journalistes. Pour Antoine Vey, un des avocats du Maroc.« C’est une satisfaction, après tant d’années de procédure, de voir les prévenus reconnus coupables et donc de voir reconnu par le tribunal le préjudice subi ».