Le CHAN 2024, la 8e édition du championnat enregistre un nombre record de défections, avec onze nations absentes et des critiques sur l’organisation de la CAF. Une édition mal gérée ? Les détails sur les raisons et le calendrier.
CHAN 2024 : Une compétition fragilisée par les absences
La 8e édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), depuis sa création en 2009, pourrait être celle qui suscite le moins d’engouement. Plusieurs nations, notamment l’Algérie, le Gabon, la Tunisie, l’Érythrée et la Somalie, ont déjà déclaré forfait. En outre, onze autres pays, dont l’Afrique du Sud, les Comores et l’Égypte, n’ont pas envoyé leurs équipes locales pour participer aux qualifications, qui se déroulent entre novembre et décembre 2024.
Cette situation inquiète les observateurs, qui pointent du doigt l’annonce tardive du calendrier par la Confédération Africaine de Football (CAF). Ce manque d’anticipation complique la préparation des équipes locales, déjà engagées dans leurs championnats respectifs.
Un calendrier sous pression
Malgré ces défections, la compétition se poursuit avec un calendrier serré. Le deuxième tour préliminaire du CHAN 2024 est prévu du 20 au 22 décembre 2024. La phase finale, co-organisée par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, se tiendra du 1er au 28 février 2025. Ces départs massifs interrogent sur la capacité de la CAF à assurer une organisation optimale et à maintenir l’intérêt autour d’une compétition censée valoriser les talents locaux africains.
La 8e édition du CHAN risque de laisser un goût amer aux passionnés de football africain. Entre les nombreuses absences et les critiques sur la gestion organisationnelle, la compétition doit relever de nombreux défis pour regagner sa crédibilité et son prestige.