Quatre arbitres algériens sélectionnés pour le CHAN 2024 : un signal fort de la CAF qui relance le débat sur le poids réel de l’arbitrage algérien en Afrique. Une fierté ou une pression de plus ?
CHAN 2024 : l’arbitrage algérien propulsé sous les projecteurs africains
C’est une annonce qui a pris tout le monde de court : quatre arbitres algériens ont été retenus par la CAF pour officier lors du Championnat d’Afrique des nations 2024. Une première depuis des années qui relance l’attention sur la place réelle de l’Algérie dans les sphères techniques du football africain.
Lotfi Bekouassa et Houssem Benyahia, deux références du corps arbitral, ont été désignés arbitres centraux. À leurs côtés, Hamza Bouzit et Adel Abane complètent le quatuor en tant qu’arbitres assistants. Un quatuor 100 % algérien qui devra faire preuve de sang-froid face à la pression d’un CHAN 2024 très attendu, programmé du 2 au 30 août 2025 en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda.
Pourquoi cette reconnaissance dérange autant ?
Pour certains observateurs, cette nomination est une consécration méritée. Pour d’autres, elle soulève des questions : l’Algérie, souvent critiquée pour son arbitrage local, peut-elle vraiment s’imposer sur la scène continentale ? La réponse de la CAF est sans équivoque : oui. Cette sélection est un signal fort adressé à ceux qui doutaient du niveau technique et de l’intégrité des officiels algériens. Mais c’est aussi un test grandeur nature : tout faux pas sera scruté, amplifié, voire instrumentalisé. Et dans un contexte où les polémiques sur l’arbitrage font rage en Afrique, la moindre erreur pourrait avoir des répercussions durables sur la crédibilité algérienne.