Le CHAN 2024, reporté à août 2025, fait face à des défis majeurs : désengagement du Maroc, choix stratégique de l’Algérie, et incertitudes organisationnelles.
CHAN 2024 : Une compétition en perte de vitesse
Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), autrefois pilier du football africain, traverse une période de turbulences sans précédent. Entre désengagement des sponsors, absence d’enthousiasme des pays hôtes et décisions contestées, l’édition 2024 s’annonce comme un véritable casse-tête organisationnel.
L’Algérie et le Maroc : des positions contrastées
La Confédération Africaine de Football (CAF) a sollicité l’Algérie pour garantir sa participation. En réponse, la Fédération Algérienne de Football (FAF) a choisi d’aligner une équipe U23. Ce choix flexible contraste avec la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), qui a opté pour l’envoi de son équipe U20 au lieu des seniors. Le Maroc justifie cette décision par la volonté de préserver son championnat local, un argument qui soulève des critiques.
Un report et des incertitudes
Initialement prévu en 2024, le CHAN a été repoussé à août 2025, offrant un répit à la CAF pour restructurer l’événement. Toutefois, ce report ne dissipe ni la frustration ni le désintérêt croissant autour de cette compétition. La position du Maroc et les tensions persistantes avec l’Algérie renforcent une perception de déclin pour ce tournoi autrefois emblématique.
Un avenir incertain pour le CHAN 2024
Alors que la CAF tente de préserver le prestige du CHAN, le désengagement de certaines fédérations, couplé à des reports successifs, menace la pérennité de cette compétition. Le CHAN, autrefois un rendez-vous phare, devra surmonter des défis majeurs pour retrouver sa splendeur d’antan.