Dans une série de développements judiciaires, les anciens ministres Abdeslam Bouchouareb et Chakib Khelil, actuellement à l’étranger, ont réussi à échapper à la détention en Algérie. Malgré ces échappatoires, l’Algérie maintient la pression en engageant des procédures pour les traduire en justice. Les autorités algériennes ont sollicité l’assistance de la Suisse dans cette affaire, mais des décisions divergentes ont été prises concernant chacun des ministres.
Selon le site suisse « SWISSINFO.CH », les autorités algériennes ont émis des demandes d’entraide judiciaire envers la Suisse pour Abdeslam Bouchouareb et Chakib Khelil. Bien que la Suisse ait répondu positivement à la demande concernant Bouchouareb, signalant un potentiel progrès dans la restitution des fonds détournés, la requête algérienne concernant Chakib Khelil a été jugée « irrecevable » par la Suisse. Khelil, actuellement aux États-Unis, a été condamné à 20 ans de prison par contumace en janvier dernier.
Malgré les succès signalés dans la récupération des fonds détournés, l’Algérie se heurte à des défis dans ses efforts de coopération internationale. La Suisse a jugé irrecevable la demande concernant Khelil en raison de lacunes dans sa conformité avec le droit suisse. Les autorités suisses ont demandé des informations complémentaires à l’Algérie, mais les réponses restent en suspens, créant des obstacles potentiels dans la poursuite de la coopération. La complexité des affaires de corruption en Algérie persiste, malgré les efforts pour traduire les responsables en justice, soulignant que le chemin vers la résolution de ces affaires internationales demeure incertain.