Chaque année, l’Algérie dépense au moins 35 milliards de dinars algériens, pour gérer les catastrophes naturelles.
Il s’agit là d’un budget conséquent qui pèse dans les finances gouvernementales. Ainsi, pour palier à cela, le pays s’engage dans une réforme législative ambitieuse. En effet, le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, a récemment mis en lumière cette situation lors de la présentation d’un projet de loi innovant devant l’Assemblée populaire nationale. Il est question d’un projet de loi, s’inscrivant dans le cadre du développement durable,et visant à établir un cadre juridique robuste pour la prévention, l’intervention et la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles. Cette approche permettra non seulement de limiter les dégâts de ces catastrophes, mais réduira également le coût déboursé par le gouvernement annuellement, pour gérer les dégâts.