Le journaliste Nordine Azzouz est décédé à l’âge de 64 ans ce mardi 20 mai, après un long combat contre la maladie. Son parcours a marqué l’histoire de la presse algérienne indépendante.
Disparition de Nordine Azzouz : l’Algérie perd un pionnier du journalisme engagé
Le monde de la presse en Algérie est en deuil. Nordine Azzouz, journaliste reconnu pour son intégrité et son engagement envers un journalisme libre, est décédé à l’âge de 64 ans, ce mardi 20 mai, des suites d’une longue maladie. Il laisse derrière lui un riche héritage professionnel et une empreinte durable dans le paysage médiatique national.
Figure de la presse indépendante, Azzouz a contribué à la naissance de plusieurs titres majeurs : La Nation, La Tribune en 1994, et Reporters en 2012, qu’il a cofondés. Bien que ces publications aient aujourd’hui cessé d’exister, elles ont joué un rôle important dans l’histoire contemporaine du journalisme algérien, incarnant l’esprit critique et la liberté d’expression.

Un homme salué pour son intégrité et son engagement
La disparition de Nordine Azzouz a suscité une vague d’hommages. La Direction générale de la communication de la Présidence de la République a salué la mémoire d’un journaliste aux convictions profondes, soulignant sa contribution remarquable à la presse écrite algérienne. Plusieurs confrères et figures du secteur ont également exprimé leur tristesse.
Parmi eux, Khaled Drareni, représentant de Reporters sans frontières (RSF), a rendu un vibrant hommage à « une voix libre, passionnée et profondément humaine ». Il a salué en Azzouz un modèle de rigueur professionnelle et d’amour pour l’Algérie. Ce décès marque la perte d’un homme de presse engagé, dont le souvenir restera vivace dans le cœur de ceux qui l’ont connu et admiré.