L’équipe féminine algérienne doit affronter le Cameroun pour le dernier tour des qualifications de la CAN féminine 2026. Ce match retour, prévu à Douala, est marqué par des tensions politiques locales. Les autorités camerounaises ont classé ce match comme étant à haut risque, suite aux troubles persistants dus à la réélection du président Paul Biya.
Par mesure de prudence, la rencontre se tiendra à huis clos au stade de la Renaissance. La délégation algérienne, présente sur place depuis le week-end, est préoccupée par ce climat tendu.
Un avantage léger pour les vertes
Sur le plan sportif, les Algériennes dirigées par Farid Benstiti l’ont emporté 2-1 lors du match aller à Alger, ce qui leur donne un léger avantage. Cependant, l’équipe camerounaise, bien déterminée à redorer son blason après cette défaite, souhaite prouver sa valeur sur son sol. Les « Lionnes indomptables » sont réputées pour leur force à domicile et visent à retrouver leur place parmi les meilleures équipes africaines. Pour l’Algérie, maintenir cet avantage demandera une grande discipline tactique et une force mentale solide.
Un contexte politique et sécuritaire inquiétant
Au-delà de l’enjeu sportif, la situation politique et sécuritaire à Douala soulève des inquiétudes. Les manifestations se multiplient et des sources locales font état de risques autour du stade. Un report du match reste une option envisageable.
Pourtant, les joueuses algériennes, conscientes de l’importance de cette opportunité historique, maintiennent leur concentration et poursuivent leur préparation sous surveillance étroite. Le staff technique et la Fédération algérienne de football suivent attentivement la situation. La question demeure : le match se jouera-t-il comme prévu ?