Plus d’un million de migrants temporaires devront quitter le Canada en 2025. Découvrez les enjeux économiques, sociaux et les impacts de cette décision gouvernementale.
Canada : Un exode migratoire inédit pour 2025
En 2025, le Canada prévoit une réduction significative du nombre de résidents temporaires, avec l’expiration de 1,2 million de visas. Cette décision découle d’un ajustement des politiques d’immigration, visant à résoudre des défis majeurs tels que la crise du logement et la pression sur les infrastructures publiques. La population de résidents temporaires, qui avait atteint 3 millions en 2024, devrait diminuer à environ 2 millions d’ici fin 2026.
L’afflux important de travailleurs et d’étudiants internationaux dans des villes comme Toronto, Vancouver et Montréal a exacerbé les tensions sur le marché immobilier et les services publics. Pour répondre à cette saturation, le gouvernement a décidé de plafonner les nouveaux permis d’études à 360 000 pour 2024, tout en réduisant le nombre global de visas temporaires.
Impacts économiques et sociaux d’une politique restrictive
Ce départ massif soulève des préoccupations majeures quant à ses répercussions sur l’économie canadienne. Les migrants temporaires occupent des rôles cruciaux dans des secteurs comme l’agriculture, la construction et les services. Leur diminution risque d’aggraver les pénuries de main-d’œuvre dans ces domaines, mettant en péril des activités essentielles à la croissance économique.
Face à cette situation, de nombreux migrants cherchent des alternatives pour prolonger leur séjour, notamment par des demandes d’asile. En 2024, le Canada a enregistré un record de 133 000 demandes, dont une part importante provient de résidents déjà présents sur le territoire.
Malgré les objectifs de gestion des ressources avancés par le gouvernement, cette politique suscite des critiques. Certains craignent qu’elle nuise à la diversité culturelle et à la capacité du Canada à répondre à ses besoins économiques à long terme. Les années à venir seront décisives pour évaluer l’efficacité de ces mesures ou envisager des ajustements nécessaires.