Avec des doutes sur les capacités du Kenya, de la Tanzanie et de l’Ouganda à organiser la CAN 2027, l’Algérie se positionne comme un candidat potentiel. Décryptage des enjeux.
Des incertitudes sur la CAN 2027 : les regards tournés vers l’Algérie
La Tanzanie, le Kenya et l’Ouganda, désignés pour accueillir la CAN 2027, font face à d’importants défis organisationnels. Ces nations, qui préparent également le CHAN 2024, sont scrutées pour leurs capacités logistiques et infrastructurelles. Une mission récente de la CAF a révélé des retards significatifs, notamment dans la rénovation des stades et la mise en place des infrastructures d’accueil.
Face à ces retards, la possibilité de retirer l’organisation de la CAN 2027 à ces pays est de plus en plus envisagée. Des précédents, comme le retrait de la CAN 2019 au Cameroun, ou de la CAN 2025 à la Guinée, rappellent que la CAF n’hésite pas à prendre des décisions drastiques. Dans ce contexte, l’Algérie apparaît comme un candidat crédible, grâce à ses infrastructures modernes et son expérience éprouvée lors du CHAN 2023.
L’Algérie : une alternative sérieuse mais prudente
Avec des installations telles que le Stade Nelson Mandela à Alger ou le Stade Hocine Aït Ahmed à Tizi Ouzou, l’Algérie offre toutes les garanties nécessaires pour organiser un événement d’envergure. Cependant, cette perspective soulève des dilemmes pour les autorités algériennes. Accepter un éventuel transfert de la CAN 2027 pourrait être perçu comme un palliatif aux carences des autres pays et une validation implicite des décisions controversées de la CAF.
Les prochaines étapes, notamment l’organisation du CHAN 2024, seront déterminantes pour l’avenir de la CAN 2027. Si les nations d’Afrique de l’Est parviennent à surmonter leurs difficultés, cela marquera une avancée majeure pour le football dans la région. En revanche, un échec pourrait repositionner l’Algérie comme une solution incontournable.