La participation de l’Algérie à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025) pourrait être compromise, non pas à cause de raisons sportives, mais en raison de tensions politiques persistantes entre l’Algérie et le Maroc. Ces différends, centrés sur la souveraineté du Sahara occidental, menacent de perturber l’événement et d’affecter la sélection algérienne, pourtant en lice pour le titre.
Des tensions politiques en toile de fond
Les relations entre le Maroc et l’Algérie sont marquées par des tensions croissantes, et le football n’y échappe pas. Cet été, la déclaration du président français Emmanuel Macron, selon laquelle le Maroc devrait avoir la gestion du Sahara occidental, a ravivé les disputes autour de ce territoire, que l’Algérie revendique également. Ce contexte pourrait enflammer l’organisation de la CAN 2025, prévue au Maroc, et provoquer un conflit entre les deux nations.
Selon la presse locale, la Fédération algérienne de football pourrait voir d’un très mauvais œil toute tentative marocaine de provocation, comme l’inclusion du Sahara occidental sur une carte officielle du pays. Bien que la Confédération Africaine de Football (CAF) ait rejeté l’idée d’utiliser des stades situés sur ce territoire disputé, une décision internationale concernant cette carte est attendue.
Boycott de la CAN 2025 : Les risques pour la sélection algérienne
Si la politique venait à dominer le sportif, un boycott de l’Algérie reste une possibilité évoquée. Cela pourrait néanmoins s’avérer très coûteux pour les Fennecs, notamment en vue des qualifications pour la Coupe du monde 2026. En effet, des sanctions de la FIFA pourraient aller jusqu’à une exclusion, privant ainsi l’Algérie d’une génération de joueurs talentueux.
La CAF, quant à elle, cherche à maintenir un climat serein autour de cette édition de la CAN, surtout avec le Maroc, qui accueillera également une partie de la Coupe du monde 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal. La participation de l’Algérie à la CAN 2025 est en suspens, prise dans des tensions géopolitiques qui dépassent le cadre du sport. Alors que les enjeux politiques risquent d’interférer, la Fédération algérienne devra peser le pour et le contre avant de prendre une décision qui pourrait impacter l’avenir de sa sélection nationale sur la scène internationale.
Si l algérie a joué ses éliminatoires c’est pour y allez commencer pas à vouloir nous divisez