À moins d’un an du coup d’envoi de la CAN 2025, l’Algérie semble prendre une longueur d’avance sur le Maroc dans la course au titre. La situation préoccupante d’Amine Harit à l’Olympique de Marseille suscite de nombreuses questions, d’autant qu’il ne figure plus dans les plans de son entraîneur, Roberto De Zerbi.
Depuis son expulsion et son carton rouge face au PSG le 27 octobre 2024, le milieu de terrain marocain ne joue plus. Ce manque de temps de jeu à l’OM complique ses aspirations internationales, notamment à l’approche de la CAN 2025, qui se tiendra au Maroc. Devant cette impasse, Harit envisagerait un départ dès janvier, avec des rumeurs évoquant un intérêt de l’Olympiakos pour un prêt assorti d’une option d’achat.
En revanche, la dynamique est nettement plus favorable pour l’Algérie. Les cadres de l’équipe nationale algérienne affichent une forme éclatante et accumulent les minutes dans leurs clubs respectifs. Des joueurs clés comme Riyad Mahrez, Ismaël Bennacer, Mohamed Amoura, Baghdad Bounedjah ou encore Rayan Aït Nouri enchaînent les performances remarquables et les titularisations. Cette régularité et cet état de forme optimal sont de très bon augure pour les Fennecs à l’approche de la CAN 2025. Avec un collectif confiant et des joueurs au sommet de leur forme, l’Algérie bénéficie d’un avantage certain.
À l’inverse, certains joueurs marocains peinent à convaincre dans leurs clubs, alimentant les incertitudes autour des Lions de l’Atlas. Tandis que le Maroc doit composer avec ces interrogations, l’Algérie semble aborder la compétition dans des conditions idéales, renforçant l’enthousiasme de ses supporters.