Dans le cadre des préparatifs pour la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc (CAN 2025), prévue du 21 décembre au 18 janvier 2026, le Maroc est accusé de dissimuler les problèmes sociaux dans les villes hôtes du tournoi.
Déplacements forcés et controverse
Les médias marocains rapportent que des campagnes significatives sont en cours pour relocaliser de force les personnes souffrant de troubles mentaux et les sans-abris, afin d’embellir les rues antérieurement à la CAN 2025. Cette politique vise à dissimuler les signes manifestes de pauvreté.
Répercussions sur les communautés vulnérables
Selon le site opinion.ma, des individus jugés « non désirés » sont déplacés vers des régions qui n’accueilleront pas la compétition, comme El Jadida et Azemmour, pour y être laissés à leur sort, souvent en proie au froid sans accès à des soins médicaux adaptés. Le journal Bayane El Yaoum souligne que ces actions menacent la santé et la dignité humaine, générant une dégradation de l’état de santé de ces populations.
Réactions et critiques avant la CAN 2025
Cette situation a suscité une vague de protestations et de revendications pour une enquête judiciaire visant à déterminer les responsables. Des organisations de la société civile et des militants des droits humains ont exprimé leur désapprobation, assimilant ces pratiques à des déplacements forcés destinés à évacuer les zones urbaines relevant de la CAN 2025 de leurs habitants les plus vulnérables.
Alors que le royaume investit massivement dans l’organisation d’événements sportifs prestigieux et la construction de nouveaux stades, certains craignent que ces ressources soient détournées des besoins urgents de la société, exacerbant les inégalités sociales. Un parallèle est tracé avec le séisme du Haut Atlas en septembre 2021, qui avait déjà révélé une pauvreté extrême dans les régions reculées du pays.