À quelques mois du début de la Coupe d’Afrique des Nations – CAN 2025 prévue au Maroc, l’événement phare du continent africain est sous le feu des critiques sociales. Des manifestations d’envergure ont éclaté dans le pays, où les citoyens revendiquent de meilleurs services publics, notamment en ce qui concerne la santé et l’éducation. Les protestataires ont directement interpellé la tenue de la CAN, soulignant l’écart entre les investissements considérables dans les infrastructures sportives et les carences dans les services sociaux de base. Le slogan percutant « Les stades sont là, mais où sont les hôpitaux ? » illustre ce conflit.
Pressions sociales croissantes autour de la CAN 2025
La Confédération Africaine de Football (CAF) n’a, pour l’heure, pas émis de déclaration officielle concernant ces manifestations. Toutefois, une source médiatique indique que le comité de la CAF aurait déjà débuté des discussions en coulisse pour envisager un plan de secours. Cette stratégie de repli, considérée comme une mesure de précaution, ne serait envisagée qu’en cas de détérioration notable de la situation sécuritaire ou si des troubles persistants menaçaient le bon déroulement de la compétition. La CAF demeure donc extrêmement prudente et surveille la situation avec une grande attention.
Un avenir incertain pour la CAN au Maroc
Dans ce contexte délicat, les futures semaines seront déterminantes pour le Maroc et l’avenir proche de la CAN 2025. Les autorités marocaines doivent s’efforcer d’apaiser le mécontentement social et de garantir un climat stable, sous l’œil attentif de la population et de la communauté footballistique africaine. Le Maroc, également co-organisateur de la Coupe du Monde 2030, se trouve à un moment crucial, où l’avenir de cet événement prestigieux se joue bien au-delà des stades.