La 34eme édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) s’est avérée décevante pour l’équipe nationale algérienne, incapable de franchir le premier tour en Côte d’Ivoire. En se classant dernière de la poule « D » avec seulement 2 points, l’Algérie se voit octroyer uniquement la prime de participation de base, soulignant le mauvais retour sur investissement de la Fédération algérienne de football (FAF).
CAN 2023 : Des gains limités pour les équipes éliminées
La Confédération africaine de football (CAF) a certes augmenté la dotation pour le vainqueur, qui recevra 7 millions de dollars, mais les fédérations des équipes éliminées toucheront beaucoup moins. Dans le cas de l’Algérie, la FAF ne percevra que 500 000 dollars malgré les investissements importants faits pour préparer les Fennecs (transport, préparation et hébergement).
Les frais d’indemnisation et le coût de la résiliation avec Belmadi mettent la FAF sous pression financière
La FAF, qui a consenti des efforts financiers pour assurer les meilleures conditions à l’équipe nationale, se retrouve dans une situation délicate. Outre le faible retour sur investissement de la CAN, les caisses de l’instance pourraient également être impactées par les frais d’indemnisation liés à la rupture du contrat de Djamel Belmadi. La prime de participation équivaut curieusement aux deux mois de salaires proposés par le président de la FAF, Walid Sadi, à l’entraîneur pour résilier son bail.
Un bilan financier mitigé pour la FAF après la CAN 2023
Le bilan financier post CAN 2023 est mitigé pour la FAF, avec des gains limités et des coûts potentiels liés à la résiliation du contrat de l’entraîneur. La Fédération algérienne de football devra désormais trouver des solutions pour rétablir l’équilibre financier après cette compétition décevante sur le plan sportif et financier.