Suite à la réduction étonnante de la suspension de Walid Regragui à un match par la CAF, la RD Congo, mécontente de cette décision jugée sous influence, décide de porter l’affaire devant le Tribunal arbitral du football. Un nouveau chapitre tumultueux s’ouvre dans le contexte de la CAN 2023.
Le contentieux Regragui-Mbemba : Une saga en évolution
L’altercation entre Walid Regragui et Chancel Mbemba lors du match entre le Maroc et la RD Congo a été le point de départ d’un différend complexe. Initialement, la CAF a infligé une suspension de 4 matchs à Walid Regragui, une décision contestée par la Fédération marocaine de football. Suite à l’appel de la Fédération marocaine, la CAF a opéré un revirement majeur en réduisant la suspension de Walid Regragui à un seul match. Cette décision a suscité des critiques et des doutes, notamment de la part de la Fédération congolaise de football, qui estime que cette réduction est le résultat d’une influence extérieure.
CAN 2023-La RD Congo saisit le TAS : Un pas décisif vers la justice
Exprimant leur mécontentement, les léopards congolais ont annoncé officiellement leur intention de porter l’affaire devant le Tribunal arbitral du football (TAS). Cette démarche témoigne de la détermination de la RD Congo à faire valoir ses droits et à contester une décision qu’elle estime être entachée d’irrégularités.
Cette nouvelle tournure dans le contentieux Regragui-Mbemba risque d’avoir des répercussions significatives sur la CAN 2023, mettant en lumière des enjeux sportifs et politiques. La décision du TAS pourrait également influencer la perception de la direction actuelle du football africain sous la présidence de Patrice Motsepe.