La colère des supporters des Lions de l’Atlas envers Royal Air Maroc pour les tarifs élevés des billets d’avion vers la Côte d’Ivoire monte. Les activistes appellent à une intervention du président de la FRMF pour des vols abordables afin de soutenir l’équipe marocaine à la CAN 2023.
La colère des supporters contre Royal Air Maroc (RAM)
La frustration règne parmi les supporters des Lions de l’Atlas, déçus par les tarifs élevés des billets d’avion proposés par Royal Air Maroc (RAM) pour se rendre en Côte d’Ivoire et soutenir l’équipe nationale lors de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Le coût des vols vers la Côte d’Ivoire via Royal Air Maroc a atteint plus de 6 000 dirhams, déclenchant la colère des supporters marocains. Ces tarifs prohibitifs risquent de compromettre le rêve de nombreux fans de se rendre dans le pays de Didier Drogba pour encourager les Lions de l’Atlas. Le rappeur marocain Don Bigg interpelle la compagnie : « RAM, mettez l’équipe nationale en priorité, surtout les supporters ».
Appel à l’action : Interventions nécessaires
Face à cette situation, un groupe d’activistes des réseaux sociaux lance un appel à Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), pour intervenir. Ils plaident en faveur d’un partenariat entre la FRMF et RAM afin de proposer des vols abordables vers la Côte d’Ivoire. Cette collaboration permettrait à un grand nombre de supporters marocains de voyager pour soutenir leur équipe à la CAN 2023. Les activistes espèrent que cette initiative aboutira à des tarifs plus raisonnables, offrant ainsi une opportunité abordable aux supporters marocains de participer à cet événement sportif majeur.
Objectif huitièmes de finale malgré les obstacles
Après avoir concédé un match nul face à la République démocratique du Congo (1-1) le 12 janvier, le Maroc se prépare à affronter la Zambie, vainqueur de l’édition 2012, pour tenter de se qualifier pour les huitièmes de finale. Les Lions de l’Atlas, avec quatre points au compteur, demeurent en tête du groupe F malgré les défis logistiques.