Le campus a dévoilé le résultat d’une enquête qui s’est accentuée sur l’impact économique des étudiants étrangers, dont les Algériens, sur la France. Envie d’en savoir plus? Les détails dans cette édition du jeudi 1er décembre 2022.
Bon nombre d’étudiants algériens déposent chaque année leur dossier au campus France afin d’étudier en France. Les dernières statistiques révélées par l’organisme susmentionné indique que, les universités françaises comptent environ 31.032 d’étudiants algériens. Ainsi, selon l’enquête susmentionnée, la contribution des étudiants étrangers à l’économie française est de 5 milliards d’euros par an. Notons que l’enquête a été réalisée sur 10.000 universitaires étrangers. C’est du moins ce que rapporte le média arabophone Echorouk. Ils coûtent approximativement 3,7 milliards d’euros au trésor public français, soit un bénéfice net positif de 1,35 milliard d’euros.
Notifions que les étudiants algériens arrivent en deuxième position en termes de nombre d’étudiants étrangers en France. On estime donc à 31.000 étudiants, le nombre de ces derniers. Ce nombre important fait qu’une grande partie des contributions des étudiants provient des Algériens.
Le responsable des études à Campus France parle du sujet
Interrogé sur le fait, le responsable des études à Campus France a confié les raisons pour lesquelles les étudiants étrangers font gagner beaucoup d’argent au pays. Selon lui, les étudiants internationaux dépensent en moyenne 867 euros par mois en logement, nourriture, habillement. Ces dépenses se font en dehors de l’université. Concernant la scolarité, ces derniers paient également en moyenne 2.822 euros. Le responsable a souligné que 48 % des étudiants internationaux travaillent pendant leur séjour. Et ce, pour financer leurs études. Ce qui génère ainsi des cotisations de sécurité sociale d’un montant de 375 millions d’euros. Il confie également que les étudiants internationaux dépensent aussi environ 461 millions d’euros par an pour les voyages. A ajouter à tout cela, 73 millions d’euros comme somme pour leur formation linguistique. Pour finir, la même source confie qu’une somme de 35 millions d’euros est utilisée pour le financement des visas ou des titres de séjour.