Deux Algériens ont été arrêtés après le cambriolage de la résidence parisienne de l’ancien président François Hollande et de sa compagne, Julie Gayet. Les faits se sont déroulés le soir du 22 novembre 2025, dans le 20ᵉ arrondissement de Paris. Les images de vidéosurveillance indiquent que les cambrioleurs ont pénétré à 19h52 et ont quitté les lieux à 19h58 en profitant d’une entrée non sécurisée.
Incident et enquête policière
À proximité, une surveillance policière était en place, mais elle était à une certaine distance en réponse aux plaintes des voisins gênés par les bruits. Les policiers ont réagi à un mouvement suspect à 20h25, lorsque l’un des individus est revenu chercher une cigarette électronique oubliée. Cependant, il s’est échappé avant qu’ils puissent intervenir.
Suites de l’affaire et perquisition
Ce n’est que le lendemain que François Hollande a découvert la disparition d’une montre précieuse, et Julie Gayet a remarqué l’absence de son iPad. La maison présentait des signes de dommages dans le jardin, où le fuyard avait piétiné des rosiers. Le parquet de Paris a délégué l’enquête au 2ᵉ district de police judiciaire. Les enquêteurs ont utilisé un IMSI-catcher pour suivre les suspects qui ont finalement été localisés à Saint-Denis. Le duo, âgé de 30 et 32 ans, a été appréhendé le 26 novembre 2025. Une perquisition à leur domicile a permis de retrouver la montre volée, laquelle a été rendue à François Hollande.
Procédure judiciaire et contestation de la défense
Les deux suspects ont été mis en examen le 28 novembre pour « vol en bande organisée » et emprisonnés en détention provisoire. Le parquet de Paris a confirmé ces faits le 1ᵉʳ décembre 2025. L’avocat de l’un des mis en cause, Me Seydi Ba, conteste la sévérité des accusations. Il argue que son client, ayant un casier judiciaire vierge, ne mérite pas un tel traitement et remet en question la pertinence de la qualification de « bande organisée ».
