Le Comité Exécutif de la CAF s’apprête à bouleverser sa hiérarchie ce 26 avril à Accra. Remaniements, nominations chocs, retour de figures controversées : voici ce qui se trame en coulisses…
Un vent de tempête souffle sur la CAF. Le samedi 26 avril, à Accra, les coulisses du pouvoir du football africain vont trembler. Arbitres écartés, retours inattendus, guerres d’influence : ce sommet s’annonce explosif.
Vers un grand ménage dans l’arbitrage africain ?
La Commission des arbitres, souvent critiquée pour ses choix contestés, est dans le viseur. À sa tête, l’Ivoirien Désiré Noumandiez Doué pourrait être remercié. Son successeur pressenti ? Le Sénégalais Malang Diedhiou, un nom respecté, mais aussi clivant. Ce changement marquerait une volonté de rompre avec les anciennes pratiques.
Autre bouleversement : le retour du Gambien Bakary Gassama, ex-arbitre du Mondial 2022. Retraité, il pourrait réapparaître dans les instances. Bonne nouvelle ou recyclage d’un système déjà décrié ? La question divise. Et ce n’est pas tout : l’Algérien Djamel Haimoudi devrait céder sa place à l’Égyptien Gehad Gerisha, pendant que le Marocain Redouane Jiyed remplacerait son compatriote Yahya Hadka. De quoi redistribuer les cartes au niveau régional… mais avec quels équilibres ?
L’avenir du secrétaire général en suspens
Le sort du secrétaire général Véron Mosengo-Omba cristallise toutes les tensions. Va-t-il être reconduit malgré les critiques sur sa gestion ? Ou sera-t-il sacrifié pour apaiser les mécontentements internes ? Un vote décisif pourrait trancher son avenir.
Cinq postes de vice-présidents sont aussi en jeu. Des ambitions s’affichent, des alliances se forment… et des couteaux s’aiguisent. Le président Patrice Motsepe, lui, garde deux jokers : il nommera personnellement deux membres. De quoi renforcer son contrôle ou apaiser les frondeurs ?
CAF : Remaniement ou guerre de clans ?
Derrière ces nominations, une guerre d’influence couve. L’Afrique francophone va-t-elle perdre du terrain face aux anglophones ? Des figures historiques vont-elles être évincées pour faire place à de nouveaux visages, plus proches du pouvoir en place ? Les enjeux sont immenses : l’image de la CAF, sa crédibilité internationale… et le contrôle du football africain pour les années à venir.