À Rabat, la Confédération africaine de football (CAF) a enfin dissipé huit mois de rumeurs. Samedi dernier, elle a confirmé le maintien de Véron Mosengo-Omba en tant que secrétaire général. L’enquête supervisée par une commission mixte a été analysée lors d’une réunion du comité exécutif. La recommandation clé a été d’innocenter Mosengo-Omba de toute faute grave, marquant ainsi la fin de cette affaire qui a mis en lumière des problématiques de gouvernance au sein de l’organisation.
Les accusations contre Mosengo-Omba : mythe ou réalité ?
Dès le début de la réunion, il était clair que l’objectif principal était de faire la lumière sur les accusations portées contre le secrétaire général. Celles-ci comprenaient des plaintes concernant un « environnement stressant », un langage inapproprié, et le non-respect supposé des règles éthiques. Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a expliqué que la majorité de ces allégations n’étaient que des « ragots » sans preuve. Selon lui, 70 % des accusations étaient infondées et ne méritaient pas de s’y attarder.
Orientation future de la Caf et rôle de Mosengo-Omba
Plutôt que de se perdre dans la controverse sur le comportement de Mosengo-Omba, le comité exécutif a centré ses discussions sur un accord commercial majeur d’un milliard de dollars prévu sur huit ans. Cette stratégie doit garantir des revenus significatifs pour les saisons à venir. La réaffirmation de Mosengo-Omba à son poste s’accompagne d’un engagement net pour la révision des processus internes, supervisée par Miguel Damaseb et le cabinet PwC. Le choix de Patrice Motsepe souligne une intention de stabilité et de continuité, tout en manifestant une volonté de réforme.