La candidature de Walid Sadi au Comité exécutif de la CAF marque le retour de l’Algérie dans les instances dirigeantes du football africain, après des tensions prolongées.
CAF : Une candidature stratégique pour restaurer les liens
L’Algérie s’apprête à réintégrer officiellement le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) en mars prochain grâce à la candidature de Walid Sadi. En tant que seul postulant, son élection semble acquise et illustre la volonté de l’Algérie de dépasser les différends ayant marqué les relations avec la CAF ces dernières années. Cette réconciliation progressive a été favorisée par les participations actives du président et du secrétaire général de la Fédération algérienne de football (FAF) aux événements récents de l’instance dirigeante du foot africain.
Un symbole fort de ce rapprochement est l’organisation d’un séminaire sur la sécurité dans les stades, prévu à Alger du 4 au 6 décembre. Cet événement rassemblera les responsables de sécurité des fédérations africaines, offrant une plateforme idéale pour renforcer les collaborations. Il sera suivi en janvier par un colloque sur la gouvernance dans les associations sportives, confirmant la nouvelle dynamique entre la FAF et l’instance dirigée par Patrice Motsepe.
Une ambition affirmée pour un rôle clé en Afrique
Le soutien des autorités algériennes à Walid Sadi, récemment nommé ministre des Sports, témoigne d’une stratégie nationale visant à repositionner l’Algérie au centre du football africain. Son intégration au Comité exécutif de la CAF, prévue pour le 12 mars, permettra de défendre les intérêts du pays et de consolider son rôle dans la prise de décisions au niveau continental.
Ces efforts marquent une ambition renouvelée de l’Algérie de devenir un acteur incontournable du football en Afrique. Malgré les critiques de certains opposants, cette initiative est perçue comme un signal fort de réengagement, visant à renforcer la place de l’Algérie dans les grandes instances sportives internationales.