Avec la suppression de la limite d’âge pour les candidats à la présidence de la CAF et celle des unions zonales et linguistiques pour les candidatures au Conseil exécutif de la FIFA (COMEX), la course à la présidentielle de la CAF est loin d’être gagnée.
Un profond remaniement au sein de la CAF
Avec le système zonal et linguistique, chaque zone repartait avec 2 sièges de représentation au sein des comités exécutifs de la CAF et de la FIFA. Cette façon de faire offrait à la zone maghrébine, le privilège de se faire représenter. En témoigne les postes occupés ces dernières années par le Marocain Faouzi Lekjaa et l’Égyptien Hani Abou Rida. Aujourd’hui, cette règle n’est que souvenir, puisqu’elle a été remise en question et modifiée de sorte à permettre à Yahia d’intégrer le cercle des décideurs de la FIFA sans avoir à passer par des élections potentiellement risquées.
Une opportunité en or pour l’Algérie
Avec la nouvelle, Walid Sadi, président de la FAF, peut désormais espérer arracher un siège au COMEX de la CAF. Les chances de voir l’homme fort du foot algérien à ce stade serait évidentes, si un soutien de taille venait de ses homologues tunisiens et égyptiens pour devenir candidat unique. Si cette possibilité venait à se concrétiser, l’Algérie reprendra le flambeau et se repositionnera sur la scène continentale, après des années de disette. Wait and see!!!