Lors d’une visite à Valence, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a été interpellé par un pharmacien sur les contrôles policiers et ses déclarations sur l’immigration, créant un moment de malaise.
Bruno Retailleau : Un échange qui tourne à l’embarras
En déplacement à Valence le vendredi 21 février, Bruno Retailleau a rencontré les habitants et commerçants pour évaluer l’impact de ses mesures sécuritaires. La visite se déroulait comme prévu jusqu’à ce qu’un pharmacien, François Miquey, interpelle le ministre sur la fréquence des contrôles policiers visant certains individus.
Il cite notamment le cas du fils d’un ami, d’origine algérienne, contrôlé trois fois en une semaine. Face à cette remarque, Retailleau tente de justifier ces vérifications par une présence policière accrue, mais le commerçant insiste sur le caractère discriminatoire de ces pratiques. La gêne du ministre devient alors palpable.
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Un ministre confronté à ses propres déclarations
L’échange prend une tournure encore plus délicate lorsque le pharmacien évoque une déclaration passée du ministre : « L’immigration n’est pas une chance pour la France ». Touché personnellement, il rappelle son propre héritage portugais et souligne que ses ancêtres ont également dû lutter pour s’intégrer.
Face à cette critique, Retailleau défend sa position en affirmant que l’immigration actuelle est « trop massive ». Mais son interlocuteur lui reproche de diviser plutôt que de rassembler, un point qui met encore plus le ministre dans l’embarras. Finalement, son entourage met un terme à la discussion, laissant Bruno Retailleau visiblement inconfortable devant les caméras.