Dominique de Villepin réagit aux accusations de Bruno Retailleau contre l’Algérie après l’attentat de Mulhouse, dénonçant une approche maladroite et inefficace.
Bruno Retailleau, une instrumentalisation politique dénoncée
Après l’attentat de Mulhouse, Bruno Retailleau a pointé du doigt l’Algérie, l’accusant d’avoir refusé à plusieurs reprises de reprendre le suspect sous OQTF. Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, a vivement critiqué cette posture, la qualifiant d’« amateurisme » diplomatique. Selon lui, mêler politique intérieure et relations internationales conduit à une impasse et ne fait qu’envenimer les tensions entre Paris et Alger.

Un débat stérile sur la diplomatie française
Pour De Villepin, la position de Retailleau ne peut en aucun cas infléchir celle de l’Algérie, rappelant que la gestion des relations bilatérales relève du gouvernement et du président Emmanuel Macron. En réponse, Retailleau a balayé ces critiques d’un revers de main, affirmant qu’il « s’en fiche comme de sa première chemise ». Cette surenchère verbale illustre une nouvelle fois la complexité des relations franco-algériennes et les divergences politiques internes sur la gestion des affaires diplomatiques.