L’Algérie voit une nouvelle fois sa candidature rejetée par les BRICS, soulignant une crise économique profonde et une gestion désastreuse. Analyse des conséquences pour le pays.
L’Algérie exclue des BRICS : Un échec révélateur
L’Algérie a une nouvelle fois essuyé un refus catégorique des BRICS, accentuant l’image d’un pays en pleine déliquescence. Malgré une injection de 1,5 milliard de dollars dans la Banque de l’organisation, l’espoir d’intégration à ce bloc économique a été anéanti lors du sommet d’août 2023 à Johannesburg. Alors que six autres nations, dont l’Arabie saoudite et l’Iran, ont été admises, l’Algérie n’a même pas suscité de débat. Ce rejet n’est pas anodin, il souligne les faiblesses structurelles d’une économie en ruine, plombée par une mauvaise gestion et une corruption omniprésente.
Un abandon, signe de découragement
Loin d’assumer les causes internes de cet échec, les autorités algériennes ont réagi en abandonnant officiellement leur dossier de candidature, préférant accuser des forces extérieures, notamment les Émirats arabes unis, de complots. Pourtant, la réalité est plus sombre : une gestion autoritaire qui asphyxie le développement économique du pays.
Une économie algérienne à bout de souffle
La non-adhésion algérienne n’est que la pointe de l’iceberg. Derrière cette exclusion se cache un effondrement dramatique de l’économie algérienne. Autrefois puissant exportateur de ressources naturelles, le pays est aujourd’hui acculé par une monnaie, le dinar, dont la valeur s’effondre. Les répercussions de cette gestion chaotique sont visibles dans tous les secteurs économiques, laissant l’Algérie loin derrière ses voisins émergents. Le rejet de l’organisation pourrait bien marquer un tournant critique pour la junte militaire au pouvoir, révélant l’ampleur du désastre.