L’échec de l’Algérie à intégrer les BRICS a suscité des réactions contrastées en Algérie et en Tunisie. Découvrez les implications de cette décision et les conséquences sur les relations internationales.
L’échec de l’Algérie à rejoindre les BRICS, malgré son poids démographique, géographique, économique et financier, a été un événement marquant pour la région. Les espoirs de voir l’Algérie devenir membre de ce groupe ont été anéantis lors du quinzième sommet des BRICS en août 2023.
L’exclusion de l’Algérie du deuxième élargissement des BRICS a été un coup dur pour le pays maghrébin. La campagne de promotion de la candidature de l’Algérie, menée par le président Abdelamajid Tebboune en personne, n’a pas abouti, malgré les efforts déployés.
Les réactions en Algérie ont été mêlées de déception et de colère. Les dirigeants du pays ont tenté de minimiser l’échec et de rester optimistes quant à une éventuelle intégration future. Cependant, le blackout total observé par les sites web et les pages officielles des plus hautes instances de l’État algérien a révélé la frustration sous-jacente.
En Tunisie, bien que l’échec de l’Algérie n’ait pas suscité de réaction officielle, certains Tunisiens rêvaient également de voir leur pays rejoindre les BRICS. Cependant, leur déception est restée silencieuse, contrastant avec l’effervescence qui avait précédé le sommet.
Le président tunisien Kais Saied a récemment multiplié les appels du pied en direction de la Chine et de la Russie, menaçant même de tourner le dos à ses alliés occidentaux. Cependant, cette démarche est loin de faire l’unanimité en Tunisie, où une grande partie des échanges commerciaux se fait encore avec l’Occident.
En fin de compte, l’échec de l’Algérie à rejoindre les BRICS a eu des répercussions inattendues en Tunisie, où les partisans du président Saied ont peut-être compris que les velléités anti-occidentales ne suffisent pas à ouvrir les portes de ce groupe économique influent.