Boualem Sansal, récemment libéré après un an de détention en Algérie, n’a pas tardé à attirer l’attention avec ses déclarations. L’homme, qui semble avoir été mal préparé, a fait preuve de déconnexion avec les réalités du pays.
Déclarations polémiques sur l’Algérie
Lors de son passage sur France Inter, Boualem Sansal a évoqué les affaires algériennes avec peu de précision. Il a affirmé que cinquante journalistes avaient été emprisonnés en Algérie récemment, une information largement exagérée selon les faits disponibles.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, interrogé avant la libération de l’écrivain, a minimisé l’impact de cette affaire sur les relations franco-algériennes. Cependant, Sansal continue de penser que son arrestation est liée à la reconnaissance par Emmanuel Macron de la marocanité du Sahara occidental.
Interprétations contestées sur la géopolitique
Sansal a exprimé son opinion sur la résolution du Conseil de sécurité concernant le Sahara occidental, affirmant que l’Algérie est isolée. Son interprétation de la situation sahraouie a suscité des interrogations, notamment sur les sources de ses déclarations.
Commentaires sur la situation interne en Algérie
L’écrivain Boualem a aussi fait des déclarations surprenantes sur le président algérien et le sommet du G20, où il évoque des affronts diplomatiques non confirmés. Par ailleurs, son analyse du mouvement pour l’autonomie en Kabylie a montré des erreurs factuelles évidentes, amplifiant ainsi les critiques sur son manque de rigueur.
Il est essentiel de noter que l’histoire de soutien généralisé des Kabyles à ce mouvement est incorrecte, tout comme l’idée que des lecteurs de communications aient été emprisonnés simplement pour leur lecture.