Dès le 1ᵉʳ juin 2025, un nouveau système de contrôle plus flexible et équitable sera mis en place pour les demandeurs d’emploi en France. Le gouvernement a dévoilé une réforme importante concernant les pénalités pour non-présentation aux rendez-vous avec France Travail, l’entité responsable du soutien aux chômeurs.
Le nouveau décret modifie le processus de radiation pour mieux évaluer les efforts des demandeurs d’emploi, instaurant une gestion des sanctions plus personnalisée et humaine. Auparavant, ne pas se présenter à un rendez-vous avec France Travail sans motif valable entraînait automatiquement une radiation, un système souvent considéré comme inflexible et parfois injuste pour ceux qui continuaient leur recherche d’emploi activement.
En effet, des chômeurs pouvaient être pénalisés sévèrement et perdre leur revenu, malgré le fait qu’ils continuaient à chercher activement du travail, ce qui ne les aidait pas à réintégrer le marché du travail.
France Travail : des pénalités réduites pour les absences légitimes
Selon un article de France Info, un nouveau décret modifie les règles pour les demandeurs d’emploi. Avec cette nouvelle réglementation, les individus qui montrent qu’ils ont activement recherché du travail ne seront pas pénalisés pour avoir manqué un rendez-vous. France Travail évaluera les raisons de l’absence pour ajuster ses actions.
Cette modification introduit plus de souplesse pour éviter de désavantager les chômeurs confrontés à des imprévus. Par ailleurs, une nouvelle sanction, appelée « suspension-remobilisation », sera mise en place. Elle ne coupe pas le lien entre le demandeur et le support de France Travail, mais suspend temporairement une partie de l’allocation en cas de manquement aux obligations. La reprise des efforts de recherche entraînera la levée de la sanction. Cette stratégie cherche à encourager la persévérance tout en maintenant le soutien aux demandeurs.
Une réforme anticipée par de nombreux chômeurs
De nombreux chômeurs et associations accueillent favorablement cette réforme, la considérant comme un progrès significatif. En 2024, bien que 17 % des chômeurs aient été exclus pour des absences non justifiées, 55 % d’entre eux étaient activement en recherche d’emploi. La réforme introduit des améliorations pour mieux accompagner ceux qui, malgré leur implication, font face à des difficultés temporaires les empêchant d’assister à un rendez-vous.
Cette réforme marque une évolution notable dans la façon dont les demandeurs d’emploi sont accompagnés par France Travail. Avec un dispositif plus flexible et plus attentif aux efforts personnels, cette nouvelle politique pourrait être déterminante dans la réinsertion professionnelle de milliers de chômeurs.