Biyouna, l’humoriste et actrice emblématique d’Algérie, a tiré sa révérence le mardi 25 novembre, à l’âge de 73 ans, après avoir combattu une maladie prolongée. Originaire du quartier de Belcourt à Alger, Baya Bouzar est reconnue comme une figure marquante du cinéma algérien moderne.
Début de carrière sous le feu des projecteurs
Elle a fait ses premiers pas dans l’univers du cinéma et de la télévision à 22 ans. Sa transition de la musique à la comédie a été fulgurante, grâce au réalisateur Mustapha Badie qui lui a donné sa première opportunité à travers la série télévisée “L’Incendie”, inspirée du roman de Mohamed Dib, “La Grande Maison”.
Une carrière cinématographique prolifique
Embrassant pleinement chaque rôle, Biyouna a interprété des personnages féminins durant la période coloniale algérienne. Au cours de sa carrière, elle a joué dans 24 films et est apparue dans 27 téléfilms et séries télévisées, se forgeant ainsi une place indétrônable dans le cinéma algérien. Ses performances dans des films notables comme « Leïla et les autres » (1978), « Les Vacances de l’apprenti » (1999) et « Le flic de Belleville » (2018) sont mémorables.
Impact sur le petit écran
Biyouna n’était pas seulement connue pour ses apparitions sur grand écran. Elle a également marqué la télévision algérienne par sa participation à de nombreux téléfilms et séries. Sa dernière apparition était dans « Dar Lefchouch », dirigé par Djafar Gacem, en 2023. L’annonce de son décès a été relayée par plusieurs sources, dont une publication de la présidence algérienne sur les réseaux sociaux.
