Lorsque Abdelmadjid Tebboune a été élu à la tête de l’Algérie, il avait promis aux algériens de mener une lutte sans merci contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Sous le règne du défunt président Bouteflika, d’énormes tares ont été constatées dans la gouvernance.
Les algériens en avaient plus que ras-le-bol des années Bouteflika, une période où l’impunité avait pignon sur rue avec des bonzes qui profitaient à fond des largesses du système. C’est cet état de fait qui a favorisé l’avènement du Hirak.
Abdelmadjid Tebboune est en mission
Suite à l’élection du président du Tebboune, le Hirak est resté en veille afin de contraindre les dirigeants à pratiquer un nouveau mode de gouvernance pour l’épanouissement du peuple algérien. Dès son arrivée à la présidence, Abdelmadjid Tebboune savait très bien qu’il serait attendu au tournant. Il devait répondre aux aspirations du peuple sous peine d’être confronté à une forte contestation populaire.
C’est ainsi que le dirigeant algérien a promis de mener une traque contre les biens mal acquis des dignitaires du régime Bouteflika. A noter que nombreux de ses biens ont été placés à l’extérieur notamment en France. Pour faire rapatrier ce trésor de guerre, les autorités algériennes ont besoin de l’assistance de la France. Les lourdeurs administratives et diverses tracasseries ralentissent le processus.
Cependant, les autorités judiciaires ont mis en place un ensemble de mécanismes afin de permettre le rapatriement des fonds volés et des biens immobiliers. Un travail a déjà été initié et les deux pays ont actionné des leviers pour accélérer le processus d’échange d’informations et la traçabilité des fonds détournés.