Karim Benzema, cible de vives critiques pour son soutien à la Palestine, trouve un allié inattendu en la personne de Jean-Luc Mélenchon, qui dénonce la diabolisation du footballeur et les questions d’identité nationale en France.
Face à un déferlement de critiques et d’attaques, souvent perçues comme dépassant le cadre sportif, Karim Benzema reçoit le soutien de Jean-Luc Mélenchon, figure politique notable en France. L’ancien député au Parlement européen a pris position en faveur du footballeur, récemment ciblé pour son soutien à la Palestine.
Dans une déclaration publiée sur son compte de la plateforme X, Mélenchon salue Benzema : « Bonjour Monsieur Benzema. Je ne vous connais pas et je ne sais rien sur le football. Mais le gouvernement et ses amis ont choisi de vous diaboliser ». Cette intervention intervient dans un climat où le sportif se retrouve au cœur des polémiques, non pour ses performances sur le terrain, mais pour ses prises de position politiques.
Mélenchon poursuit en soulignant le caractère discriminatoire des attaques contre Benzema : « Ils vous traitent de Français de papier, avec de tels ennemis qui parlent avec ces mots, vous devez être une personne remarquable, sans haine ethnique ou religieuse ». Ces propos mettent en lumière une question récurrente dans la société française : la remise en question de la « francité » de certains citoyens en fonction de leur origine ou de leurs opinions.
« Petit-fils de ceux qui ont également été traités comme des Français de papier par les pétainistes qui ont retiré les documents de ceux devenus français depuis moins de dix ans. Je sais que la France appartient à tous ceux qui la choisissent, et ceux qui nous insultent et ne le méritent pas », ajoute Mélenchon. Un rappel poignant de la longue histoire de la France avec ses citoyens issus de l’immigration, et un appel implicite au respect de la diversité et de la liberté d’expression.
Cet épisode soulève, une fois de plus, des interrogations profondes sur les dynamiques d’inclusion et d’identité nationale en France.