L’AC Ajaccio a entrepris des démarches judiciaires contre Youcef Belaili sur la base d’une accusation d’utilisation de faux documents. Le club considère que les documents, portant sur une indemnité de 380 000 euros censée indemniser Al Ahli SC après la rupture de contrat de Belaili en 2020, sont falsifiés. Ces faits, s’ils sont avérés, pourraient entraîner des sanctions légales en France et disciplinaires par la FIFA pour le joueur actuellement affilié à l’Espérance de Tunis.
Contexte et enjeux de l’affaire
Tandis que cette accusation se profile, le club corse AC Ajaccio fait face à ses propres turbulences, notamment une relégation en 7e division et plusieurs enquêtes pour « escroquerie » et « faux et usage de faux » contre ses anciens responsables. Dans cette situation compliquée, il est possible que Belaili soit pris dans un jeu d’accusations infondées.
La déclaration de l’équipe saoudienne Al Ahli Saudi FC, qui affirme ne pas être au courant du document en question, introduit un facteur supplémentaire d’incertitude. Au cas où les charges seraient prouvées, les règles disciplinaires de la FIFA prévoient des sanctions sévères incluant une suspension minimale de 12 mois ou six matchs ainsi que des amendes.
Conséquences potentielles pour Youcef Belaili
Une sanction sévère, telle que prévue par la FIFA, pourrait empêcher Belaili de participer à des événements internationaux majeurs comme la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2026. En parallèle, il pourrait également faire face à des conséquences judiciaires en France, où la peine peut aller jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. L’évolution de cette affaire déterminera si Belaili est vraiment fautif ou simplement une victime des problèmes administratifs du club corse.