Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a exprimé sa critique envers la politique d’Emmanuel Macron concernant l’Algérie. Cela se produit alors que les relations diplomatiques franco-algériennes tentent de se renforcer.
Les positions du RN face au rapprochement France-Algérie
Pour le RN, un climat de coopération entre ces deux nations ne sert pas sa stratégie politique, qui repose en grande partie sur une dénonciation continue de l’Algérie et de ses ressortissants immigrés. Bardella a réagi à la participation de l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, lors d’une cérémonie en hommage aux victimes algériennes du 17 octobre 1961. Ce massacre, souvent point de discorde, s’inscrit dans le cadre des tensions historiquement accrues entre la France et l’Algérie.
Impacts sur l’immigration et réactions de Jordan Bardella
La présence de l’ambassadeur français lors de la commémoration sur le pont de Bezons a été interprétée comme une tentative de rapprochement entre les deux États. Toutefois, Jordan Bardella a vivement critiqué cette initiative en qualifiant ce geste de soumission à l’Algérie. Par le biais des réseaux sociaux, il a affirmé que, malgré les provocations algériennes et un coût supposé de 2 milliards d’euros annuels pour la prise en charge des migrants algériens, Emmanuel Macron continue d’affaiblir la France. Bardella estime que cette attitude renforce les exigences de l’Algérie et n’aboutit pas à une coopération franche sur l’immigration.
Stratégies du rassemblement national sur les relations avec l’Algérie
Selon le RN, l’Algérie ne collabore pas suffisamment en refusant de reprendre ses citoyens sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. Pour Jordan Bardella, la politique menée par Emmanuel Macron, marquée par des gestes de réconciliation, ne fait qu’encourager les ambitions algériennes. Il préconise ainsi une interruption des relations bilatérales, l’arrêt de l’immigration et des aides au développement, tout en prônant une position ferme concernant le retour des ressortissants. Cette prise de position reflète une vision plus large du Rassemblement national, qui remettent en question les politiques de rapprochement, en particulier avec l’Afrique du Nord, formulées par le gouvernement actuel.