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La banque mondiale jette des fleurs à l’Algérie

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Dans la présente édition du samedi 28 octobre 2023, découvrez les résultats probants de l’Algérie selon le rapport sur ses perspectives économiques de 2023 rendu public par la Banque mondiale.

D’après le rapport de la Banque mondiale sur les perspectives économiques de l’Algérie pour 2023, la production en dehors du secteur des hydrocarbures a enregistré une croissance dynamique au cours des six premiers mois de l’année, bien que moins rapide. Cette croissance a été soutenue par l’investissement et la consommation publique. Il est prévu que cette dynamique perdure en 2023, tandis que le secteur des hydrocarbures devrait connaître une croissance plus modérée.

Elle préconise la poursuite des réformes visant à diversifier l’économie nationale afin d’optimiser les capacités d’investissement et de réduire les risques liés à la dépendance aux recettes pétrolières. Il convient de souligner que les progrès réalisés dans ce secteur ont eu un impact significatif sur la mise en œuvre des programmes de développement. Cependant, le rapport de la Banque mondiale souligne les risques potentiels liés à la volatilité des prix du pétrole et du gaz, qui sont des facteurs critiques dans cette phase de transition.

Néanmoins, malgré la constatation de certains indicateurs en baisse, le rapport de la Banque mondiale spécifie que « la croissance du PIB devrait atteindre 2,5% en 2023, soutenue par les secteurs hors hydrocarbures (+2,7%). Le PIB des hydrocarbures devrait augmenter modérément (+1,6%), malgré la baisse de la production de pétrole, limitée par les quotas de l’Opep. L’activité devrait être tirée par la croissance de l’investissement, certains grands projets d’investissement dans les mines et le transport allant de l’avant, stimulant les secteurs de la construction et de l’industrie ».

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Des projections évaluent l’efficacité de la nouvelle politique économique axée sur la libération de l’investissement, la lutte contre la bureaucratie et la corruption, le renforcement de l’accompagnement de l’État aux investisseurs, la facilitation de l’accès au foncier et aux crédits bancaires. Dans cette perspective, la Banque mondiale anticipe également en informant que « la croissance de l’investissement devrait rester robuste et continuer à soutenir l’activité industrielle, étant tirée par le secteur privé dans un contexte de poursuite d’une politique prudente d’investissement public ».

Par ailleurs, le rapport de la Banque mondiale souligne que « l’inflation devrait rester supérieure à 9% en 2023 et diminuer progressivement en 2024 et 2025. L’inflation alimentaire étant plus élevée que l’inflation globale, les ménages à faible revenu seront particulièrement exposés à une baisse de leur pouvoir d’achat ».

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