Baladna lance un projet de ferme géante en Algérie avec un investissement de 3,5 milliards $. Objectif : produire 50 % des besoins nationaux en poudre de lait d’ici 2026.
Projet de ferme géante Baladna en Algérie : Un nouveau tournant
Le projet ambitieux de ferme géante Baladna en Algérie franchit une étape cruciale. Ce lundi, le 28 juillet, le groupe qatari spécialisé dans les produits laitiers a scellé des accords à hauteur de 500 millions de dollars avec divers fournisseurs locaux et internationaux à Alger. Avec les autorisations nécessaires obtenues, ce projet, qui totalise un investissement de 3,5 milliards de dollars, passe à sa phase active. Cela comprend l’amélioration des terres agricoles, ainsi que la mise en place de deux fermes, d’une usine de production, et de 700 systèmes d’irrigation pivotants. Bien que les infrastructures soient toujours en cours de construction, la production devrait démarrer avec le troupeau de vaches prévu pour 2026.
Partenaires stratégiques collaborent
Les premiers accords de cette ampleur ont été signés entre Baladna Algérie et certains grands fournisseurs de technologie agricole. Selon l’agence officielle APS, ces accords incluent des entreprises spécialisées dans les équipements de production, les machines d’irrigation, le forage de puits, et les services de conseil en gestion de projets, topographie, et études environnementales.
Les partenaires principaux comprennent GEA d’Allemagne, un géant des lignes de production laitière, Valmont des États-Unis, expert en systèmes d’irrigation, et l’entreprise canadienne de construction UrbaCon (UCC). Les firmes EHAF en ingénierie conseil ainsi que RedMed, Condor-Travocovia et Eforhyd d’Algérie participent également à ce projet.
Une contribution majeure à l’agriculture algérienne
La ferme géante de Baladna, qui accueillera 270 000 vaches, s’étendra sur 117 000 hectares dans la région d’Adrar. Ce projet vise à couvrir 50 % des besoins algériens en poudre de lait. Le contrat de réalisation a été finalisé en avril 2024 et le projet est associé au Fonds national d’investissement (FNI), qui possède 49 % des parts. Ce partenariat vise à renforcer le secteur agricole-alimentaire algérien de manière significative.