L’Algérie a marqué un progrès significatif dans sa quête pour augmenter sa production nationale de lait et de viande grâce à la finalisation d’un accord pour le projet Baladna. Ce projet d’agriculture de grande ampleur ambitionne de révolutionner le secteur laitier du pays et de diminuer sa dépendance envers les importations.
Avec un investissement prévu de 3,5 milliards de dollars, ce projet est l’un des plus importants dans le domaine agricole situé dans le sud de l’Algérie, plus précisément dans la wilaya d’Adrar. L’agence APS a rapporté que le projet a atteint un jalon crucial le jeudi 27 mars 2025 avec la signature de l’accord définitif en présence de Youcef Cherfa, ministre de l’Agriculture, et Kamel Rezig, conseiller économique à la présidence de la République.
Un accord stratégique important pour l’Algérie
La convention a été ratifiée par Souad Assaous, Directrice générale de l’investissement et du foncier agricoles, et Ali Al-Ali, président du conseil d’administration de Baladna-Algérie. Ce partenariat marque un renforcement des relations entre l’Algérie et le Qatar, ce dernier ayant apporté son soutien au projet, avec des perspectives prometteuses en termes d’impact économique et social pour l’Algérie.
Le projet ambitieux s’étendra sur 117 000 hectares dans le sud algérien et comprendra des fermes pour la production de fourrages, l’élevage bovin ainsi que la production de lait et de viande. En outre, une usine de transformation de lait en poudre sera construite, avec pour objectif de satisfaire 50% de la demande locale en lait en poudre. Cette initiative revêt une importance stratégique pour l’Algérie, qui vise à diminuer sa dépendance aux importations de produits laitiers.
Des buts audacieux pour atteindre l’indépendance.
L’ambition principale de ce projet est de favoriser l’autonomie alimentaire en augmentant non seulement la production de lait en poudre, mais aussi en améliorant l’offre de viande rouge sur le marché local. Outre ses buts économiques, ce projet devrait aussi générer des milliers d’emplois dans l’agriculture et dans le domaine de la transformation des aliments.
Les activités ont déjà commencé sur le site avec des forages exploratoires dans la région d’Adrar et les premières études pour l’aménagement du territoire. Les infrastructures essentielles pour le déploiement de ce grand projet sont en train d’être établies progressivement. Ce projet est crucial pour l’agriculture en Algérie et pourrait signaler le commencement d’une nouvelle époque où l’Algérie pourrait réaliser une autonomie alimentaire plus robuste, tout en dynamisant la croissance économique dans les zones rurales.