Depuis quelques années maintenant, l’Algérie est confronté au phénomène de l’immigration clandestine avec les harragas. En effet, le pays ne cesse de voir bon nombre de ses jeunes affronter la mort dans les eaux de la méditerranée pour espérer une vie meilleure en Europe.
Les pays du Maghreb sont tous confrontés à cette donne et chacun essaye tant bien que mal de développer des initiatives pour réduire au maximum l’immigration clandestine. Dès sa prise de pouvoir, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a annoncé que divers mécanismes seront enclenchés pour créer des opportunités sur le plan local afin d’éviter l’ancrage du phénomène de harraga.
Vers une nouvelle dynamique chez les harragas ?
L’Espagne constitue la principale voie d‘entrée des harragas algériens en Europe. Leur nombre n’a fait que croître au fil des années. Cependant, selon les autorités espagnoles, le nombre de jeunes migrants algériens qui tentent le tout pour le tout pour rallier les côtes ibériques a connu une baisse drastique.
Généralement, c’est pendant l‘été qu’il ya une hausse vertigineuse du nombre de harraga algériens vers l’Espagne mais cette année ce n’est pas le cas. D’après les chiffres indiqués, moins de 2000 harragas ont tenté de rejoindre clandestinement l’Espagne. En 2021 et à cette même période, les services de police espagnoles avaient répertorié 4044 harragas algériens.
Cette baisse du nombre de harragas sonnent-elles comme une prise de conscience au sein de la jeunesse algérienne ? Pour le moment, difficile de cerner tous les contours de cette question. Les jeunes algériens doivent comprendre qu’ils sont l’avenir de la nation et que malgré les obstacles, ils peuvent s’épanouir sur la terre de leurs ancêtres.