Cela fait plusieurs jours maintenant que l’Algérie est frappée par un important stress hydrique qui suscite de l’inquiétude. De nombreux barrages sont à un niveau extrêmement bas ce qui ne permet pas l’approvisionnement en eau de plusieurs wilayas. En plus de cela, la nappe phréatique dans ces zones est confrontée à une pression intense, toute chose qui contribue à complexifier la situation.
Ce lundi 28 juin, le secrétaire général du ministère des Ressources en eau, Smaïl Amirouche, a fait un état des lieux devant la presse tout en expliquant les causes de ce stress hydrique qui touche de nombreux wilayas du pays. Monsieur Smaïl Amirouche a déclaré que cette situation est en grande partie due aux faibles précipitations que connaît l’Algérie depuis trois ans maintenant.
D’après le secrétaire général, cette baisse des précipitations est comprise entre 35 et 40 % ce qui ne permet aucunement un remplissage adéquat des infrastructures hydrauliques. Devant ce contexte exceptionnel, le cadre du ministère des ressources en eau a déclaré que des mesures urgentes ont déjà été prises. De vastes projets de dessalement de l’eau de mer sont en cours et les ingénieurs sont entrain d’étudier la possibilité de raccorder plusieurs barrages entre eux afin de mieux repartir la quantité en eau.