Les examens du baccalauréat session 2021 ont pris fin ce jeudi 24 juin. Cet examen national se déroulait sous le spectre de la maladie à coronavirus et les autorités ont mis les bouchés doubles pour éviter au maximum la propagation de la maladie.
Des fraudeurs audacieux
L’autre enjeu majeur de cette session 2021 était d’annihiler toute tentative de fraudes. Là encore, d’importants moyens furent mobilisés afin de dissuader d’éventuels tricheurs de passer à l’acte. Malgré cela, des tentatives de fraudes ont été enregistrées dans plusieurs régions du pays. Par exemple, dans la ville de Sétif, deux candidats ont été pris sur le fait. Les deux candidats composaient en tant que candidats libres dans le centre Khemliche-Messaoud à la cité Aïn Mouss.
C’est ce jeudi, 24 juin que les deux individus ont été interpellés par les forces de police et condamner par la justice à deux ans de prison et 200 000 DA d’amende chacun. Il leur est reproché la fuite et la publication des sujets corrigés du baccalauréat sur les réseaux sociaux. Durant cette période d’examen, l’internet mobile avait été coupé pour empêcher la fuite et la diffusion des sujets. Cela n’a vraisemblablement pas suffi. Les deux accusés ont utilisé des méthodes dignes d’un scénario de science-fiction pour frauder.
Des moyens de communication à distance (smartphone, oreillette Bluetooth, écouteurs avec échange bidirectionnel de données). L’un des fraudeurs s’est même carrément fait implanter une puce électronique au niveau de son oreillette droite pour communiquer à distance et tromper la vigilance des surveillants. Ainsi donc les deux accusés pouvaient échanger avec d’autres candidats pour traiter les différents sujets. Les responsables jubilaires ont indiqué qu’il s’agit d’un plan qui a été savamment préparé et n’eût été l’extrême vigilance et la promptitude des surveillants et des forces de police, les deux fraudeurs auraient réussi leur coup.