La fraude, la tricherie et autres forfaits commis dans le cadre des examens du BEM et du BAC sont sévèrement punis en Algérie. A cet, le président du Conseil de la justice de Biskra, M. Aïd Boukhebza, a émis une mise en garde, le lundi 20 mai 2024. C’était à l’occasion d’une journée d’étude consacrée à la lutte contre ces fléaux, organisée par le Conseil de la justice de Biskra en collaboration avec le procureur général.
Au cours de la journée, le magistrat a rappelé que “le législateur algérien a renforcé l’arsenal juridique en la matière à travers la loi n° 20-06 portant modification et complément du Code pénal, qui introduit de nouvelles dispositions incriminant et réprimant ces actes”.
Il a expliqué que ces mesures visent à “freiner les phénomènes nouveaux qui portent atteinte à la crédibilité du système éducatif et criminalisent les agissements qui entravent le bon déroulement des examens, d’autant plus que ces pratiques contraires à l’éthique se sont aggravées avec l’évolution des moyens technologiques”.
BAC et BEM 2024 : la fraude et la tricherie punies jusqu’à 15 ans de prison
Les fraudes dans le cadres des examens de BAC et BEM 2024 sont punies. A cet effet, le procureur général près le Conseil de la justice de Biskra, M. Djamel Eddine Zidani, a indiqué que “les actes de fuite, de fraude et de falsification aux examens ont nécessité un durcissement des sanctions, qui peuvent aller jusqu’à 15 ans de prison ferme“. Il a insisté sur “l’importance de sensibiliser et d’informer les candidats et les encadreurs de ces épreuves officielles sur les dangers de la manipulation du bon déroulement des examens, dont les auteurs portent préjudice aux candidats méritants”.