L’année 2023 a été marquée en Algérie par une révolution d’automobile sans précédent. Et en 2024, l’aventure continue. L’Algérie compte déployer les grands moyens pour être un As sans le secteur de l’automobile.
Automobile : L’Algérie multiplie ses actions
En effet, l’Algérie met tout en œuvre pour accroître ses investissements dans le secteur de l’automobile. Ce qui lui permettra de dépasser tant d’autres pays à l’instar du Maroc. Raison pour laquelle, les actions se multiplient dans ce domaine. On peut parler de l’implantation de l’usine Fiat d’Oran, à l’ouest du pays, pour un coût de 200 millions d’euros « afin de montrer les possibilités que l’Algérie peut offrir aux investisseurs étrangers », indique Atalayar. Cette usine d’assemblage « a été achevée en un temps record d’un an, avec une capacité de production de 90 000 voitures par an », a assuré Carlos Tavarez, le PDG de Stellantis. En outre, selon Ali Aoun, le ministre algérien de l’Industrie, l’usine « commencera à produire 50 000 voitures par an, pour atteindre 80 000 voitures en 2026 ».
Automobile : L’Algérie peut-elle dépasser le Maroc ?
En effet, l’Algérie veut adopter une nouvelle stratégie afin de booster le secteur d’automobile. Selon les analyses, il faudra assez de temps pour l’Algérie afin de s’imposer, devant les pays régionaux comme le Maroc. A noter que ce dernier est considéré comme le plus grand centre de production automobile d’Afrique, devenu le leader du secteur automobile dans la région de l’Afrique du Nord et du Maghreb. A cet effet, il faut noter que le Maroc compte aujourd’hui plus de 250 équipementiers automobiles dont beaucoup sont des filiales d’entreprises étrangères, qui emploient environs 220 000 personnes. Il faut noter que le secteur automobile marocain a connu une forte croissance de ses exportations, atteignant près de 116,38 milliards de dirhams à fin octobre 2023, soit une progression de 30,5 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données de l’Office des changes.