Récemment, le taux de change de l’euro par rapport au dinar algérien a observé une hausse sur le marché noir. Actuellement, les billets de 100 euros s’échangent entre 26’400 et 26’450 dinars pour la vente, une augmentation par rapport aux échanges de la semaine dernière avoisinant 26’350 dinars. Pour l’achat, les cambistes du square Port-Saïd proposent ces billets entre 26’150 et 26’200 dinars, comparé à un prix de 26’100 dinars enregistré précédemment.
Facteurs influençant la hausse des devises
Cette augmentation peut être attribuée à un déséquilibre persistant entre l’offre et la demande de devises. La rentrée des Algériens vivant à l’étranger après leurs vacances d’été s’accompagne souvent d’une baisse de l’offre de devises étrangères sur le marché informel. En outre, la réintroduction des importations de véhicules neufs, autorisée depuis le 15 septembre via les principaux ports du pays, crée une demande accrue en euros, accentuant la pression sur le marché monétaire parallèle.
Impacts économiques et perspectives futures
L’élévation du taux de l’euro a des répercussions notables sur les consommateurs et les commerçants. Pour les particuliers, acheter des devises étrangères sur le marché noir devient plus coûteux, tandis que les commerçants en ressentent l’impact à travers le coût des marchandises importées. Si la tendance actuelle persiste, des experts prévoient que le taux pourrait bientôt atteindre 26’500 dinars pour 100 euros à la vente, posant des défis supplémentaires pour l’économie algérienne, notamment en termes d’inflation. La situation requiert une vigilance accrue des autorités monétaires du pays.