Les services de la police judiciaire de la circonscription de Dar El-Beïda ont arrêté quatre femmes âgées de 24 à 30 ans. Parmi elles, deux sont accusées de pratiquer illégalement des avortements.
Opération policière à Bordj El Kiffan
Les activités se déroulaient dans un appartement loué à Bordj El Kiffan, utilisé pour recevoir des femmes célibataires désireuses de mettre fin à leur grossesse. Les accusées faisaient la promotion de leurs services sur les réseaux sociaux, incluant Facebook et TikTok, pour attirer plus de clientes. Après une surveillance rigoureuse, la police a perquisitionné l’appartement et saisi du matériel médical ainsi qu’une quantité de médicaments, dont des comprimés abortifs appelés “Cytotec”.
Comparution devant le tribunal de Dar El-Beïda
Selon le média « Ennahar », l’affaire a été traitée par le tribunal de Dar El-Beïda. Les quatre suspectes ont été présentées devant le procureur de la République, qui a demandé leur mise en détention provisoire. Après l’audition officielle, le juge d’instruction a ordonné l’incarcération des deux principales accusées à la prison de Koléa. Les deux autres femmes ont été placées sous contrôle judiciaire.
Plainte et découverte choquante
Cette affaire a commencé avec la plainte d’une jeune femme résidant à El Harrach. Elle a affirmé avoir subi un avortement forcé après qu’on lui ait dit que son fœtus, âgé de deux mois, était mort. Sur la recommandation d’une connaissance, elle avait cherché de l’aide dans un appartement à Bordj El Kiffan. Plus tard, lors d’une dispute, elle a découvert que l’enfant était en fait en bonne santé au moment de l’intervention. Choquée, elle a signalé les événements à la police. Les enquêteurs ont confirmé les accusations et ont saisi du matériel et des médicaments lors de la perquisition. L’enquête se poursuit en vue du jugement.