La police de Taza, au Maroc, a mis fin à un réseau d’escroquerie transfrontalière comportant une femme d’origine algérienne et un complice marocain. L’homme avait développé une méthode sophistiquée pour obtenir de l’argent de personnes espérant migrer vers l’Europe. Il offrait de faux contrats de travail en promettant aux cibles des emplois fictionnels en Europe.
Méthodes employées par les escrocs
Cette organisation criminelle promettait à de jeunes chômeurs marocains de faux visas de travail pour des destinations européennes telles que la France et l’Italie. En échange de 40 000 dirhams (environ 3700 euros), présentés comme des frais de voyage et de placement, les victimes se voyaient promettre un emploi. Mais après réception du paiement, la complice algérienne coupait tout contact, laissant les victimes sans ressource.
Intervention de la police et arrestations d’un réseau d’escroquerie
Suite aux plaintes déposées, une enquête minutieuse a permis d’identifier les deux escrocs. La femme a été arrêtée à Oujda dans sa tentative de rejoindre l’Algérie, tandis que son complice a été appréhendé à Bouknadel. Tous deux ont été transférés à Taza pour répondre des accusations retenues contre eux. Les escroqueries de ce type représentent une menace sérieuse, avec des conséquences dévastatrices pour les victimes.