Trois voyageurs ont été arrêtés par les autorités à l’aéroport d’Alger alors qu’ils étaient sur le point de quitter le pays avec des devises non déclarées. Ces individus, qui prévoyaient de se rendre aux Émirats arabes unis et en Turquie, avaient dissimulé des sommes d’argent dans leurs effets personnels pour éviter d’être détectés lors des contrôles de sécurité. Suite à cette interception, l’affaire a été rapidement confiée à la justice pour des poursuites judiciaires.
Saisie de devises à l’aéroport d’Alger
Selon Ennahar, c’est grâce aux procédures de vérification standard, utilisant scanners et fouilles manuelles, que la police a découvert les fonds soigneusement cachés. Aucune des personnes impliquées ne possédait de document bancaire ou d’autorisation légale pour transporter ces devises en euros. Les autorités ont immédiatement saisi l’argent et ont placé les détenus en garde à vue pour des interrogatoires approfondis.
Techniques de dissimulation et incident judiciaire
Chacune des personnes interpellées a utilisé une méthode distincte pour dissimuler les fonds. Un premier, un homme d’une soixantaine d’années, avait caché une partie des billets dans sa ceinture. Un autre avait placé les euros dans une boîte de médicaments vide soigneusement dissimulée parmi ses affaires personnelles. Ces stratégies visaient à éviter les détecteurs électroniques et les inspections manuelles.
Les prévenus ont été jugés individuellement au tribunal de Dar El Beïda pour non-respect des lois sur les changes et les mouvements de capitaux. L’un d’eux, L. Mohamed, en possession de 8 700 €, a expliqué avoir oublié son justificatif bancaire dans le taxi avant son arrivée à l’aéroport. Un autre, un père de famille trouvé avec 6 500 € caché sous sa ceinture, a nié toute intention d’escroquerie, affirmant qu’il prévoyait de déclarer l’argent aux douanes.
Condamnations à Alger et requêtes du procureur
Le troisième accusé, F. Lamine, porteur de 6 500 € dissimulés dans une boîte de médicaments, a contesté les rapports de police, affirmant que l’argent n’était pas caché, mais simplement rangé dans son sac. Devant ces déclarations, et basé sur les preuves matérielles, le ministère public a réclamé des peines sévères. Le procureur a demandé que chaque accusé soit condamné à deux ans d’emprisonnement ainsi qu’à une amende d’un montant équivalant au double des sommes saisies illégalement.