Le 22 novembre dernier l’armée soudanaise à travers son chef d’Etat major, Mohamed Othman al-Hussein, s’est rendu à Alger accompagné d’une haute délégation militaire, pour rencontrer son homologue Saïd Chengriha. Les questions sécuritaires ont été les des sujets au menu de cette rencontre. Nous vous faisons le point dans cette édition de ce samedi 26 novembre 2022.
Apparemment l’expérience politique récente en Algérie et au Soudan aurait des similitudes : « c’est l’armée qui a destitué les deux présidents dans les deux pays après les larges vagues de contestation populaire. Au Soudan, Omar El-Béchir a été obligé de quitter le pouvoir neuf jours après Abdelaziz Bouteflika. » Souligne Rfi. A noter également que la période de transition s’est plus ou moins bien passée en Algérie et le pays a réussi à organiser des élections, tandisque celles du Soudan ne se passe par comme voulu. Puisque le coup d’État de l’armée a changé la donne. Mieux, le temps qu’il fallait pour la transition est prolongée de 14 mois, Pire l’accord entre militaires et civils tarde à se concrétiser. Ce qui favorise un climat de tension interne comme externe. Exogène surtout avec l’insécurité en Libye. A ce niveau il faut signaler également que l’Algérie n’est pas également épargnée par la crise militaire en Libye. D’où la nécessité de conjuguer leurs efforts, pour « relever les défis sécuritaires et renforcer les relations de coopération entre les deux pays ». Ainsi donc avec tous ces défis, l’on comprend aisément pourquoi la multiplication des contacts entre les deux armées est devenu monnaie courante. Pour finir il faut signaler même la politique et l’économie ne sont par épargné par ce rapprochement des deux pays.